Marlène Guichard, artiste lyrique plasticienne, soprano, directrice artistique
Diplômée d’une licence de lettres, Marlène Guichard se forme vocalement et musicalement au cours des rencontres avec Sophie Hervé, David Pollard (Guildhall School of Music and Drama of London), Udo Reinemann, François Le Roux, Michel Cadiou, Jack Ledru.
Débute dans les chœurs lyriques de Tours, puis privilégie le récital et le spectacle de salon en créant le Collectif Aria Magenta d’Ensembles Musicaux où, au sein de divers ensembles ; Dulcyane, AirVence, Lorelei, Che duran Lagrime, Les CastaDivas… elle interprète les répertoires du 17ème siècle italien, la musique de chambre romantique allemande, la mélodie française, l’opérette, où elle s'affirme également en tant que comédienne.
A interprété de nombreuses héroïnes d'opéra dans la troupe de Michel Cadiou : Mimi, Thaïs, Fiordigligi, Tosca, Violetta et d'opérettes, Aspasie, la Grande Duchesse de Gérolstein...
Elle est également soliste d’œuvres sacrées ou avec chœurs La Petite Messe Solennelle de Rossini, Eurydice dans l'Orphée et Eurydice de Gluck et l'Orfeo de Monteverdi, le Stabat Mater de Pergolesi etc...
En 2008, elle crée le show d’opérette Messieurs on vous aime...! , avec le pianiste-compositeur-chef d'orchestre Jack Ledru et Marie Perrin où elle interprète le rôle de Marie-Blanche et dont elle a également écrit la dramaturgie, les dialogues et la mise en scène.
Le Coffret de Santal en 2007, mise en espace de mélodies françaises autour le la «Chanson perpétuelle» d’Ernest Chausson.
2010 - Le Chant des Cygnes (opéra italien) L’heure exquise (mélodie française) Héroïnes de Mozart (sur le thème du badinage amoureux dans les opéras de Mozart)
2012 : Victor Hugo et les femmes, concert lecture, création pour la Maison des Écritures du Pays de Racan
Créations en 2013 : Gluck L'Ombre heureuse (extraits d'opéras français du 18e) à la Collégiale de Bueil en Touraine (37)
Le Sonnet passionnément (concert poétique) au Prieuré de Saint-Cosme (37) quintet baroque et Bernard Pico, récitant
2014 : Chopin, un amoureux du Bel Canto (concert lecture) notamment au Château du Rivau (37)
Le Métronome Amoureux (mélodies et poésie amoureuses) création à l’Escale de Saint Cyr sur Loire avec Jean Francis Monvoisin sur une mise en scène de François de Carpentries
Je vous trouve charmants (cocktail opéretto-appassionato) avec Eleanor Lewis-cloué et François Cornu
Amor amor (mélodies espagnoles séfarades et sud-américaines) au Festival de la Chapelle Saint-Cécile de Flée (72)
2015 : Chants du front, voix clandestines (poètes et musiciens en résistance sous l'Occupation) première création pour le Printemps des poètes.
Soliste dans Il Trittico de Puccini, à l'Opéra de Tours sous la direction de Jean-Yves Ossonce
2016 : création de Songe de CastaDivas (show d'opérette humoristico-philosophique) à l’Espace Malraux de Joué-les-Tours (37) avec chœurs et orchestre
De quelle couleur était le chat noir d'Érik Satie... concert lecture, création à la Chapelle Saint-Libert pour la Société Archéologique de Touraine (SAT)
2018 : Je suis en incendie (création pour le Printemps des Poètes) concert lecture
2019 : Le Chant des sept tours (création pour le Printemps des poètes) concert lecture sur un texte de Laurent Gaudé
2020 : Récital lyrique d’opéra italien avec Arnaud Kientz, baryton, crée pour le festival NACEL.
Lignes de cœur, lignes de vie, (création pour le Printemps des poètes) concert lecture avec Bernard Pico.
2021 : L’Ensoleillade, récital d’opéra français du 19e - Festival Opéra de poche de Bléré (37)
Marlène Guichard est par ailleurs plasticienne. Elle poursuit ainsi son exploration du rythme, de la lumière, de la matière, des lignes, du mouvement dans l'expression picturale.
Les racines et le ciel imprègnent ses créations qu’elles soient graphiques ou lyriques. L’art plastique est apparu dans son parcours d’artiste lyrique, au hasard d’une prise de vue un matin de 2017. Ainsi sont nés les « Coffee Omen », travail photographique numérique, mettant en scène les traces de marc de café. Au retour d’un voyage en Italie, inondé de lumière, le premier « doré » couché sur papier est venu.
Depuis cette quête de la lumière sur le papier, le métal, le bois ou tout autre support qui l’inspire, est au cœur de sa recherche plastique. Ses tableaux se jouent des lumières, des matières et des espaces et offrent au regard de singuliers jeux d’interprétation.
Peinture émotionnelle, esquissant le figuratif pour mieux s’en défaire, ses œuvres se mettent au service des murmures de la beauté du monde. JB